Depuis sa création, le 26 octobre 2006, Clean Energy Planet s’est progressivement hissé comme un des leaders du marché de la mobilité durable. Depuis ses débuts, CEP ne cesse de développer des solutions qui répondent aux besoins croissants des entreprises et collectivités en termes de déplacements. Ainsi, développement durable et RSE font partie de l’ADN de l’entreprise, que ce soit au niveau de la production et la commercialisation de ses produits (centrale d’achats responsables, fabrication 100% française et interne à l’entreprise…) qu’au niveau du management interne (une équipe jeune, une politique responsable et solidaire de recrutement…).
Céline Seckler, gérante de CEP, nous raconte l’ascension d’une start-up devenue grande.
Pourquoi et comment avez-vous créé Clean Energy Planet ? Quelle était l’activité de l’entreprise à ses débuts ?
Clean Energy Planet a débuté par l’importation de scooter électrique en provenance de Chine.
Après une première importation de quelques scooters, nous les avons testés et proposés à divers clients potentiels. Malheureusement à l’époque, ce n’était pas des produits techniquement aboutis. Par contre, lors de nos différents déplacements en Chine, nous avons été surpris par l’utilisation des vélos à assistance électrique (VAE). Nous avons donc décidé de continuer notre aventure en important des VAE.
Quels constats et réflexions vous ont amené à faire évoluer votre société ? Par quels moyens avez-vous pu le faire ?
Notre système économique était basé sur des revendeurs auxquels nous vendions les vélos et qui nous représentaient.
Nous vendions également en BtoB, notamment aux entreprises, des flottes de vélos électriques. Après une expérience de quelques mois, nous nous sommes aperçus que ces flottes n’étaient pas bien entretenues et, petit à petit, étaient délaissés par les salariés puisque les batteries n’étaient jamais chargées… Forts de ce constat, nous avons inventé un système qui permet de sécuriser le vélo et le charger simultanément.
Aujourd’hui, qui sont vos clients et que proposez-vous concrètement à vos cibles ?
Nos clients sont principalement les collectivités et les entreprises auxquelles nous proposons des solutions de mobilité douce.
Cela peut être soit du libre-service grand public (dans les rues comme à Paris ou Lyon, mais avec des vélos électriques), soit en interne pour les agents ou les salariés
Vous avez dû connaître beaucoup de rebondissements en 10 années d’activité… Quelles sont vos plus belles réussites ? Avez-vous connu des échecs ?
La vie d’une entreprise est véritablement jonchée de haut et de bas.
En 2009, lorsque nous avons déposé notre brevet, beaucoup de personnes ne croyaient pas à l’arrivée des vélos à assistance électriques et nous souhaitaient bonne chance ! Effectivement, il se vendait à l’époque moins de 5000 VAE par an… Nous en sommes à plus de 100.000 depuis 2015 ! Notre persévérance et la vision à moyen terme de la mobilité que nous avions a confirmé que nous étions dans la bonne voie.
Nous sommes sept aujourd’hui dans l’entreprise, et c’est aussi une belle réussite humaine. Les échecs font partis de la construction de l’entreprise. Évidemment, nous en avons connu aussi…
Quelles sont vos perspectives pour Clean Energy Planet ? Qu’aimeriez-vous mettre en place dans les 10 prochaines années à venir ?
Nous envisageons de poursuivre les implantations de solutions de mobilité douce dans les villes, les territoires de montagne et tous les lieux où la demande est présente. Notre implantation à l’international prend aussi beaucoup d’ampleur. Nous sommes les leaders européens de solutions automatiques pour les vélos à assistance électrique en libre-service.
Par ailleurs, nous continuons notre R&D afin de garder cette avance technologique et proposer des services toujours plus innovants.