Lors de la clôture des Assises de la Mobilité ce mercredi 13 décembre, la ministre des transports, Elisabeth Borne, a promis la mise en place d’un véritable plan vélo qui aborderait toutes les facettes du sujet.
Le vélo a résolument le vent en poupe ! Lors des Assises de la Mobilité, il a largement alimenté les débats, porté sous le feu des projecteurs par la publication du premier Baromètre des villes cyclables : “Parlons Vélo” lancé par la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB).
Avec plus de 113.000 réponses, cette vaste enquête a connu un succès retentissant et a permis à la fois d’analyser les différents usages et de mettre en lumière les freins persistants à la pratique du vélo.
De nombreux axes d’amélioration
Pour la majeure partie des sondés, les problématiques de sécurité demeurent aujourd’hui l’un des principaux freins à la pratique du vélo. Si d’importantes mesures d’aménagement ont été mises en place au cours des dernières années, 90 % des sondés estiment que « les conditions actuelles ne permettent pas aux enfants ou aux personnes âgées de se déplacer à vélo en sécurité » tandis que 80 % pensent qu’il est important de séparer les pistes cyclages du trafic motorisé.
En termes d’usage, 90 % des personnes interrogées dénoncent la présence de voitures ou de deux-roues motorisés sur les pistes cyclables et 92 % estiment que les conducteurs de véhicules à moteur ne respectent pas les vélos. 80 % dénoncent enfin les problématiques de stationnement et 92 % déclarent avoir peur d’un vol ou d’une dégradation.
Le vélo électrique considéré comme une « nouvelle opportunité »
« Quand on sait que 75% des déplacements font moins de 5 km, il faut arrêter de regarder le vélo avec condescendance en considérant que c’est un sujet mineur« , a déclaré la Ministre, officialisant le lancement d’un plan vélo en clôture des Assises de la Mobilité.
Pour élaborer son projet, le gouvernement pourra s’appuyer sur les résultats de l’enquête de la FUB mais aussi sur les travaux de l’atelier « Mobilités plus propres » mené dans le cadre des assises.
Celui-ci identifiait notamment le vélo électrique comme une « opportunité » pour augmenter la portée des déplacements et lever les freins liés à l’effort physique de la pratique du cycle.